Jean-Claude Meynard est considéré comme l’un des acteurs majeurs de la représentation fractale en art. Depuis plus de 30 ans, il a élaboré, avec la géométrie fractale et ses paramètres d’expansion et de réseaux à l’infini, une esthétique nouvelle, capable de rendre compte de la place et dimension de l’homme au XXIème siècle.
L’ensemble de son œuvre qui s’étend de l’Hyperréalisme à la Géométrie fractale et à l’Art numérique, s’apparente à une arborescence fractale en constante évolution, l’artiste allant d’un mode opératoire à un autre, peintures, sculptures, scénographies, créations numériques, architectures et demeures fractales – et d’une représentation formelle à une autre, par un recours constant au jeu des Métamorphoses.
La critique a pour habitude de classer son travail en 4 grands cycles : les Identités (1973-80), les Corps (1980-92), l’Homme Fractal (1992-2012) et les Métamorphoses (1992 à nos jours) ; au-delà de ces repères, l’œuvre entière est axée sur l’exploration de la complexité du réel et la mise à jour d’une nouvelle figuration humaine au sein de cette complexité. Considérant la représentation euclidienne insuffisante, Meynard propose un nouveau paramétrage de l’homme, une nouvelle géométrie qui inaugure l’imaginaire de demain.
Depuis 2010, il a essentiellement construit son œuvre autour d’un concept tripartite qu’il a nommé « Métamorphoses, Hybrides, et autres Mutations… »
Ses oeuvres sont présentes en Europe, Turquie, Chine, et U.S.A.

Algorithme de Babel – Impression numérique sous Plexiglas – 2010