Association Art Science Pensée

Albert Marouani

Pr Albert MAROUANI, professeur en sciences économiques est l’ancien président de l’Université Nice-Sophia Antipolis. Ce chercheur en macroéconomie et finances internationales, spécialiste des économies méditerranéennes, a effectué plusieurs missions en Afrique pour le compte notamment de la Banque mondiale.

Pour le 27e Colloque tenu en 2017 sur le thème de l’Incertitude, sa conférence était intitulée « Incertitude des mondes« .

 

Nina Miolane

Dr Nina MIOLANE, chercheuse en anatomie numérique au centre de recherche INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique) à Sophia Antipolis, est membre de l’équipe-projet ASCLEPIOS (Analyse et Simulation d’images biomédicales).

Lauréate 2016 de la bourse L’Oréal-Unesco pour les Femmes et la Science pour ses travaux de recherche sur le patient virtuel, dans la catégorie « Explorer le cerveau, un terrain à conquérir», elle partage son temps entre la France et les États-Unis (Université de Stanford), où elle est consultante pour la start-up Bay Labs.

La plus jeune recrue du Colloque 2017, Nina Miolane nous a fait partager sa passion pour l’anatomie numérique et la compréhension du cerveau humain par le biais d’imagerie électronique. Sa conférence était intitulée Quels sont les risques du diagnostic automatique ?

Nina Molane

Max Poty

Pr Max Poty, docteur ès lettres, est professeur à l’Institut international de Communication de l’Université Paul Valéry de Montpellier. Il s’intéresse particulièrement à l’expression plurielle de l’espace francophone et à la pluridisciplinarité. Il est l’auteur de nombreuses publications didactiques et de fiction.

Présent au colloque depuis de nombreuses années, Max Poty nous régale autant par son érudition que par son amour des beaux textes ou encore ses talents de chanteur et de comédien.

Max Potty

Poty - Comédie

Christophe de Dinechin

Christophe de DINECHIN, ingénieur informagicien, est passionné par la 3D, les langages de programmation et les systèmes d’exploitation, mais aussi par la recherche en physique, la science-fiction et une forme d’art numérique appelée « shaders« . Il travaille pour la société Red Hat dans le domaine de la virtualisation 3D.

Christophe de Dinechin a vendu un programme pour la première fois à l’âge de 14 ans, puis a publié Alpha Waves, le tout premier jeu de plateforme en 3D pendant ses études à l’École des Mines de Paris.

Il a récemment publié un livre sur sa Théorie des mesures incomplètes (en anglais), une nouvelle façon iconoclaste d’aborder la physique. En l’honneur de Jean-Claude Meynard et avec l’aide de Ugo Bellagamba, il a aussi publié un livre de science-fiction, Informagie.

Après avoir travaillé sur le compilateur C++ de Hewlett-Packard et contribué à la standardisation du langage, Christophe de Dinechin a conçu HP Integrity Virtual Machines, plate-forme de virtualisation pour les gros serveurs d’entreprise à base de processeur Itanium, travail pour lequel il a reçu une douzaine de brevets.

Christophe de Dinechin est aussi connu pour avoir inventé le langage XL, un langage de programmation extensible par le programmeur, dont il a dérivé Tao3D. un langage spécialisé dans l’animation 3D temps-réel, ou encore ELFE, un langage distribué pour l’Internet des Objets.

Durant les Colloques à Mouans-Sartoux, Christophe de Dinechin expose ses animations et sculptures virtuelles uniques au monde sur un écran en 3D sans lunettes. Son ami Jean-Claude Meynard et lui ont passionnément débattu pour savoir si c’est de l’art.

Plan du Colloque 2017

Le plan du colloque 2017, sur le thème de l’Incertitude, est disponible ici:


Le déroulé du colloque est disponible ici:

Alice Guyon

Dr Alice GUYON est neurobiologiste et chercheuse au CNRS. Elle travaille à l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC) de Sophia‐Antipolis, dans l’équipe « Développement de stratégies thérapeutiques innovantes pour le traitement de la dépression et de l’A.V.C.« 

Durant le Colloque 2017 sur l’Incertitude, Alice Guyon a animé deux tables rondes, et nous a fait partager sa passion pour le fonctionnement du cerveau et son étonnement devant le comportement imprévisible de nos neurones, avant de nous régaler à la trompette.

Table Ronde

Interview de Paul Charbit

Quel regard sur toutes ces années écoulées ?

La plupart des colloques perdent en intensité. Vingt ans après, l’ascension est toujours continue, tant en chiffres, qu’en notoriété…. Tant d’intervenants ont voulu participer à cette édition anniversaire, que nous avons été obligés de rajouter une demi-journée !

Un mot sur l’élan du départ ?

J’ai fait ça pour me faire plaisir. Je voulais « transversaliser », créer des passerelles entre les acteurs des mondes différents, de la science, de la philosophie et de l’art… Pour les premiers scientifiques, le fait d’être avec des artistes les surprenait, tandis que les artistes appréhendaient d’être confrontés aux « grosses têtes »… Bref, chacun était resté dans ce qu’il connaissait. Maintenant, la transversalité est tellement évidente … le fait de mélanger les gens d’horizons divers est passé dans le domaine culturel public.

Qu’est-ce qui vous a le plus touché dans cette démarche ?

Grâce à Jacqueline Picasso qui m’a fait découvrir le travail de ce grand maître, j’ai eu la chance de pouvoir comprendre l’approche artistique. En mélangeant les artistes aux intellectuels du colloque, j’ai voulu avancer dans cette notion d’initiation et permettre au public d’aller au delà du « j’aime ou j’aime pas », du « c’est bon ou pas bon »… Le mélange de créatifs, de penseurs et de scientifiques rationnels permet de créer le déclic.

Et quel est ce fameux déclic qui se produit lors des rencontres ?

Au colloque, chacun, à son niveau, et sur n’importe quel sujet, peut se dire: « Ca y est, j’ai compris comment ça fonctionne ! » et j’estime qu’entre un scientifique, un philosophe et un artiste, la différence est dans le chemin parcouru. Les parcours semblent différents, mais en fait, ce sont des gens qui cherchent les mêmes choses.

Au début, la difficulté était de les faire communiquer entre eux, sans se méfier de ces mondes si dissemblables, sans se sous-estimer l’un l’autre. Maintenant on constate un véritable échange, avec une égalité intellectuelle dans leurs approches.

Propos recueillis par Kate Leconte.

De l’Attirance à l’Amour

Cet ouvrage, issu d’une conférence-débat organisée à Mouans-Sartoux en juin 2010 par l’association « Art, Science, Pensée », réunit d’éminents spécialistes autour du sujet complexe de l’Amour. Les approches variées de la question, par l’éthologie, la médecine, la psychologie et les sciences sociales, intéresseront chacun d’entre nous.